La main d'oeuvre malgache

 

Vingt mille travailleurs malgaches devaient venir dans les mêmes conditions que les O.N.S. indochinois.

A peine 4 000 étaient recrutés en février 1940.

Trois légions formées de 4 compagnies de 250 hommes et deux demi-légions de 500 hommes furent constituées à Tananarive puis Tamatave, Antsirabe, Majunga, Tuléar et Port-Dauphin.

Les effets d'habillement n'arrivèrent pas à temps, une épidémie retarda les premiers départs, puis survint l'Armistice.

Les unités de travailleurs malgaches destinées à la métropole ne vinrent pas et furent dissoutes.

 

Source : M. De Taillac, ancien Commandant de la 2ème Légion de Travailleurs Malgaches, cité par Pierre Angeli

 

 

 

La main d'oeuvre nord-africaine

 

Le Service de la M.O.I. eut également en charge la main d'oeuvre nord-africaine jusqu'à son rattachement au Ministère des Colonies en juin 1945.

14 000 Marocains et 6 000 Algériens ont été introduits en métropole entre octobre 1939 et l'Armistice, soit un nombre égal à celui des Indochinois.

Ce contingent fut rapatrié ainsi que 15 000 autres travailleurs nord-africains venus à titre personnel avant le conflit.

Par la suite, de nouveaux travailleurs nord-africains vinrent en France mais cessèrent d'être encadrés et ne furent plus que contrôlés et assistés par les bureaux M.O.N.A

 

Source : Documents Français n°6 - juin 1942